Faire face à des difficultés financières n’est pas rare pour les foyers qui se sont lourdement endettés. Ils risquent alors de perdre leurs biens, notamment leur logement, s’ils ne parviennent pas à rembourser ce qu’ils doivent à leurs créanciers. Pour éviter cela, ils ont deux solutions entre les mains, la vente à réméré et le portage immobilier.
La vente avec faculté de rachat
Que ce soit la vente à réméré ou le portage immobilier, ce sont tous les deux des opérations entrant dans la catégorie de la vente avec faculté de rachat. C’est-à-dire qu’un propriétaire peut se délester de son bien immobilier en échange d’un certain prix. Cependant, un contrat convenu entre les deux parties inclut une clause de rachat autorisant le vendeur à reprendre la propriété moyennant un remboursement de la somme perçue, plus quelques frais supplémentaires. Ce mécanisme est très utile pour obtenir de la liquidité, surtout pour s’acquitter de ses dettes. Afin d’en savoir plus sur la vente à réméré et ses conditions, il faut se renseigner auprès d’un professionnel.
La différence entre les deux transactions
Sur le principe, la vente à réméré ou le portage immobilier se ressemblent comme deux gouttes d’eau. En effet. Leurs caractéristiques semblent être assez semblables et ils se basent d’ailleurs juridiquement sur un même article du Code civil. Dans les deux situations, les propriétaires vendeurs ont la possibilité de racheter leur bien. Ils peuvent aussi continuer à l’habiter. Cependant, dans le cas d’une vente à réméré, ils devront s’acquitter d’une indemnité d’occupation tournant autour de 10 % à 15 % (par an) de la valeur d’achat du logement. Ce pourcentage passe de 7 % à 9 % lorsqu’il s’agit d’un portage immobilier.
En résumé, les différences entre vente à réméré et portage immobilier sont très subtiles. Dans certaines situations, l’une de ces solutions pourrait mieux convenir que l’autre. Il est possible de demander conseil auprès d’agences spécialisées pour ne pas se tromper.
